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Galerie d'art des collines
10 février 2023

Le 25 mars la galerie fête ses 10 ans, Marc Hubert expose.

Cliquer sur 4 liens possibles  :
Brochure : vers la fin ou un début ? 
https://www.facebook.com/groups/Galeriedescollines
https://www.facebook.com/groups/Galeriedescollines/permalink/6253172354751190/
EXPOSITION
MARC HUBERT
Une obsession persistante : la liberté !
Du chaos, à la naissance du piéton, puis son cheminement jusqu’à la mort coloré par une obsession prégnante : la liberté.
Vernissage – cocktail le samedi 25 mars novembre de 17h30 à 20h.
**
les week-ends du 25/3 au 16/4 de 14h à 17h.
ensuite sur rdv jusqu’au 14 mai.
GALERIE des COLLINES
79 rue du Moulin – 5680 VAUCELLES (Doische, Givet)
00 32 496 952 413 hubertjose2004@yahoo.fr
Avec le soutien de l’ASBL LA Joncquière
MARC HUBERT
Une obsession persistante : la liberté !
L’œuvre de Marc Hubert apparaît s’articuler autour d’un fil conducteur prégnant, profondément humaniste et affectif. On perçoit chez l’artiste sensible, écorché vif, une nécessité vitale de liberté, modulée par un besoin d’affection, sous tensions contradictoires à certains moments.
Marc Hubert était un artiste de son temps... un gars de la ville, des centres urbains, des nuits glauques et des aubes enfumées. Entre « Bad boy » et « Fée clochette », il était omniprésent dans le milieu artistique underground carolorégien dont il faisait partie jusqu’à il y a peu et qu'il contribuait à dynamiser depuis des années.
Coraly Aliboni
Pour le Musée des Beaux-Arts de Charleroi, 2020.
Il n’hésitait pas à exprimer ses inquiétudes par rapport aux diktats imposés par certaines politiques qui influencent de façon restrictive le fonctionnement de la société – notamment l’emprise sur la culture –, le tout en s’en référant à l’image et l’idée qu’il se faisait de la justice : son importance au niveau social, mais aussi ses dérives.
When capilalism kill culturs, annotation derrière une toile peinte à l’acrylique en 2007 (coll. Musée des Beaux-Arts de Charleroi) ainsi que les sérigraphies présentant une sorte de déstructuration du Palais de Justice de Bruxelles en sont des exemples manifestes. Tout ce qui dégrade la culture, raccourcit les chemins qui mènent à la servitude, dit Albert Camus.
L’évolution de l’œuvre.
Le chaos, peut-être, la liberté, sans doute !
Je montre la peinture telle qu’elle est, c’est-à-dire tel un matériau vivant, affirme Marc Hubert. Sur les murs de sa chambre, Marc plaque des couches de peinture, par touches de couleur, offrant à voir de l’épaisseur.
À l’ERG, l’École de Recherche Graphique de Bruxelles, il présente un travail de fin d’étude sur la peinture matière, libérée du contenant, le pot, le tube.
Il aurait probablement été d’accord avec Eugène Leroy : Tout ce que j’ai essayé dans la peinture, c’est d’arriver à une espèce d’absence, pour que la peinture soit totalement elle-même.
D’abord, le chaos… puis l’inévitable naissance d’une forme incertaine et brute, déclare son amie Lana Paic, lors de son séjour dans le sud de la France de 2006 à 2011. C’est ainsi que la forme d’un piéton apparaît, regard pointé vers la gauche : les racines, le passé, son Pays Noir ?
Son ancrage : 2011, retour à ses racines et début de la reconnaissance.
Marc n’a jamais renoncé à quitter Charleroi, ni à y revenir, à l’image de l’un de ses poètes préférés, Arthur Rimbaud, qui a manifesté la même affinité par rapport à Charleville : On ne part pas, écrit-il dans « Mauvais Sang » paru dans Une Saison en enfer, 1873.
Au Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée de La Louvière, en juin 2011, Marc présente son atelier de gravure et d’impression itinérant, Achille’Machine (coll. BPS 22). Il s’agit d’une belle reconnaissance lors de l’exposition « Chemin faisant ».
Fin 2012, le Musée des Beaux-Arts de Charleroi réalise l’acquisition de dix sérigraphies consacrées à la ville.
Affirmer la place de cet artiste dans les collections nous paraît une démarche pertinente. La relation qu'il avait nouée durant de très nombreuses années avec le territoire, n'a rien d'anecdotique et son travail confirme tout l'intérêt qu'il lui portait. Lui-même piéton aventurier et aventureux, Marc Hubert parcourait la cité de haut en bas, de gauche à droite. Il la sentait, la respirait, l'avalait, l'aimait, cette ville qu'il parait de couleurs. Du noir au noir, du jaune au vert, du bleu au rouge intense, sous son intervention, la ville a pris des allures « pop' art », sans nul doute puissantes et évocatrices, mais non dénuées de poésie. Artiste du territoire, œuvrant sur le territoire, soucieux de son présent et de son avenir, attentif aux gens qui y vivent, Marc Hubert a su conférer aux collections une énième et intéressante démarche vouée au rapport à la ville, l'une des notions fédératrices de notre patrimoine.
Coraly Aliboni
Présentation, Musée des Beaux-Arts de Charleroi, 2020.
Reconnaissance : À un moment donné, on en a tous besoin quand on doute un peu, faut pas courir après mais quand elle est là… Marc Hubert.
Cinq longues années de maladie, 2014-2019.
Tant que tu peux vis ! Tant que tu vis peux ! Marc Hubert.
Pendant cette période, éclate le lyrisme d’une abstraction toujours matiériste mais tempérée par la rigueur géométrique. L’apparition de formes géométriques crée le trouble… à l’image de ce qui semble apparaître en tant que nécessité ou obligation, c’est-à-dire un certain réaménagement interpellant des priorités dans cette quête de liberté, toujours affinée et réaffirmée, allant tant dans le sens de la déstructuration que dans celui de la structuration (2016). Le piéton réapparaît réorienté vers la droite, le futur.
Un personnage, toujours la même silhouette, marchant le plus souvent vers la droite – notre lecture ne se fait-elle pas de gauche à droite –, vers la lumière, vers demain. Silhouette solitaire mais aussi groupée. Nous sommes seuls mais devons vivre ensemble. J’ai eu l’occasion de rêver.
Gabriel Belgeonne, artiste, éditeur.
Tantôt seul, tantôt accompagné de mille autres, tantôt confronté à son double, le passant arpente les formes et les couleurs d’un univers si personnel que celui qui regarde se demande en quelle zone privilégiée de l’imaginaire figure ce monde médité, intense et presque magique. Et l’on se plaît à accompagner la marche de cette silhouette dont la fascination étrange et la présence inéluctable invitent à profiter de l’immense plaisir de vivre dans les espaces de l’art et de la création. Tantôt bourrasques de couleurs libres, tantôt constructions de géomètres sévères, les lieux de déambulation se devinent multiples et prometteurs de rencontres incisives et fertiles. Devenu passant lui aussi, le regardeur s’éprend de ce monde puissant qu’il veille à ne quitter que pour y revenir sans cesse.
Pierre-Jean Foulon
Conservateur honoraire au Musée royal de Mariemont,
ancien maître de conférences, enseignant.
Marc Hubert n’a eu de cesse que de jongler avec le potentiel du langage plastique grâce à sa maîtrise des subtilités de diverses techniques : le dessin, la peinture, la gravure, la sérigraphie. Il a dépassé la confrontation entre abstraction et figuration, expression lyrique et géométrique. Ses intuitions et son élan créateur nous ramènent à l’être humain confronté à la liberté, la justice, les signes directionnels, des références pour se situer au présent : d’où je viens, où suis-je, qui suis-je, où vais-je ? Son piéton, sorti du chaos de peintures matiéristes, en état d’hibernation pendant plusieurs années, renaît solitaire ou accompagné, troublé et troublant, cheminant toujours protégé par un certain optimisme qui se veut lucide vers un futur dont on connaît la fin. Tout cela nourrit la faim et la soif de l’imagination dont l’aspiration ne serait-elle pas la beauté éternelle.
P.S. Trois sérigraphies sont actuellement présentées dans l’exposition permanente du nouveau Musée des Beaux-Arts de Charleroi.

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Marc Hubert, "White magma", 2004, technique mixte sur toile , 60 cm x 80.

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Galerie d'art des collines
  • Galerie d'art actuel, expositions, rencontres, stages, récitals, conférences. 79 R. du Moulin, Vaucelles (Doische), 100 Km de Bruxelles, 48 Charleroi, 65 Namur, 20 Philippeville, 8 Givet. 00 32 496 952 413 ou 00 32 71 41 11 41, hubertjose2004@yahoo.fr
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