En ROUGE et NOIR... en NOIR et BLANC. Prochain VERNISSAGE le SAMEDI 19 OCTOBRE.
Peintures, Dessins, Sérigraphies, Gravures, Céramiques.
Brigitte DEBAY, Alice GERIN, Marc HUBERT, Lysiane HUMBERT, Baudrienne STALPART, Micheline STEFFENS.
Dans la petite salle : du figuratif.
Dans la grande salle : de l’abstraction construite (?) et lyrique.
Le tout sous le regard de céramiques harmonieusement embellies par des vagues construites.
Vernissage le samedi 15 juin 2024 de 17 à 20 h. présentation à 18 h. 15
16/06 – 03/08, ouvert les samedis et dimanches de 14 h. à 17 h, à partir du 1er juillet sur RDV
GALERIE des COLLINES
79 rue du Moulin – 5680 Vaucelles (Doische, Givet)
00 32 496 952 413 hubertjose2004@yahoo.fr http://www.galeriedescollineshubert.com
RENCONTRE
A propos de la représentation : de la figuration à l’abstraction !
Dès l’entrée dans le hall, le visiteur est immédiatement confronté aux œuvres de Marc Hubert. Artiste plasticien, poète à ses heures, profondément attaché à Charleroi, il explore la déstructuration et la restructuration dans l’approche artistique de son environnement, interrogeant la nature même de l’Art : est-il création ou invention et réinvention originales, continuelles ?
En prenant à droite, la petite salle met en avant la figuration à travers les portraits expressifs de Brigitte Debay, ancienne professeure à l’Académie des Beaux-Arts de Châtelet, ainsi que les compositions et dessins intenses, sans concession de sa fille, Alice Gérin, dont certains pourraient être sous-titrés « Rappelle-toi : tu es passé par là ! ».
Revenant sur nos pas pour traverser le hall et entrer dans la grande salle, nous sommes frappés par une explosion de couleurs. À droite, ce qui semble être de l’abstraction géométrique est en réalité l’œuvre de Baudrienne Stalpart, qui réfute cette classification et nous invite à décoder au-delà de la première vision, puis à découvrir le message caché derrière chaque composition. De la rencontre peut naître l’étincelle éclairante.
À gauche, l’abstraction lyrique et complexe de Lysiane Humbert engage le spectateur dans un dialogue, offrant une fenêtre sur la dimension spirituelle de son travail. La matière et la peinture sont en mouvement, créant des contrastes saisissants grâce à une technique mixte maîtrisée et à l’utilisation de l’acrylique.
Et parsemées ici et là, les céramiques de Micheline Steffens sont disposées avec soin : toupies texturées, jarres inspirées du Japon, grandes et petites sphères écorchées. L’artiste conçoit et réalise ses œuvres en colombin, utilisant argile et porcelaine. Dans son atelier de Dinant, elle poursuit ses recherches avec une vigueur inlassable.
Dernière nouvelle: l'artiste invité surprise est Vincent avec 11 toiles abstraites dans la petite salle; il expose en même temps à Bruxelles.
Raymond Saublains
Un regard singulier sur le jazz
Vernissage le samedi 2 mars 2024 de 17 à 20 h.
Pésentation des artistes à 18 h. 15.
Cliquer pour voir l'affiche SUBLAINS_AFFICHE_2
Vincent, un artiste plasticien, sera l'invité surprise
EXPOSITION
Jean-Michel DESTERKE
accompagné par le sculpteur Jean DELCOURT
les résidents de la Devinière
des élèves de l’Académie des Beaux-Arts de Châtelet
le samedi 18 novembre 2023, 17 h. 30 vernissage-cocktail
à la Galerie des Collines de Vaucelles
Ce sera un grand plaisir de vous rencontrer entre 17 h. 30 et 20 h. et de vous présenter cet artiste longtemps autodidacte puis formé à l’académie des Beaux-Arts de Châtelet.
Il sera accompagné par le sculpteur Jean DELCOURT, les résidents (handicapés mentaux) de la Devinière et les élèves de l’atelier de dessin de l’Académie des Beaux-Arts de Châtelet.
19/11/2023 – 17/12/2023, ouvert les samedis et dimanches de 14 h. à 17 h. et sur RDV par après.
Renseignements 0496 952 413 hubertjose2004@yahoo.fr http://www.galeriedescollineshubert.com/
Jean-Michel Desterke présente différentes compositions issues de plusieurs séries
- « Regards », série d’aquarelles et peintures représentant uniquement des regards.
- « Picasso et les autres » série de peintures représentant Picasso et quelques grands peintres du 20ème siècle.
- « L’inexprimé » série d’aquarelles et acryliques réalisées en hommage à ces femmes maltraitées et silencieuses.
- « La ligne de vie, série de fusains et acryliques, représentant les rencontres de la vie.
- « La ligne rouge », série de fusains et acryliques représentant cet équilibre de vie à trouver.
Jean Delcourt qui s’affiche en tant que citoyen du monde présente des sculptures en bronze : « L'argent est d'argent, la santé est d'Or et je suis dans le bronze avec une santé de Fer ».
Les handicapés mentaux psychotiques du Centre la Devinière offrent leurs regards différents, en perspective avec ceux des élèves de l’atelier de dessin de l’Académie des Beaux-Arts de Châtelet.
La Devinière est un centre de psychothérapie institutionnelle fondé par Michel Hocq qui a ouvert ses portes en 1976 à Farciennes, en accueillant 19 enfants réputés schizophrènes et incurables. 30 ans plus tard, ces enfants devenus adultes vivent toujours à la Devinière, un lieu familier où ils se sentent chez eux. Un des derniers centres sans grilles, ni chimies, né du mouvement de l’anti-psychiatrie qui soignent les maladies mentales des enfants et des adultes par des traitements thérapeutiques fondés sur la réhabilitation et l’émancipation des personnes.
« N’avons-nous pas le devoir de rendre « habitables » ces lieux désertiques dans lesquels se sont égarés, souv ent à jamais, ceux que nous nommons psychotiques ? » Jean Oury, psychiatre.
INVITATION :
Maja POLACKOVA
Exposera à la Galerie des Collines de Vaucelles à partir du samedi 30 septembre (invitation à tous pour le vernissage).
Cliquer sur le carton Maja_Polackova_Carton
DECOUPER LES COULEURS,
collages.
Artiste collagiste, Maja Polackova vit et travaille à Bruxelles depuis plusieurs décennies.
Cliquer sur le lien youtube pour voir le travail de l'artiste : https://www.youtube.com/watch?v=7hgmfBWf8EQ
C’est au collage qu’elle doit l’originalité de son écriture plastique. Du papier journal, son matériau spécifique, elle détourne le langage médiatique, n’en garde que des bribes et les réinvestit dans des chorégraphies de personnages toujours entre l’abstraction et la figuration. Que ces sujets soient individualisés ou groupés en un effet de masse, tout est indéniablement d’une esthétique superbe. Qu’ils soient de petite taille ou de grande dimension, les tableaux offrent plusieurs niveaux de lecture.
Chaque personnage a ses propres traits, uniques, malgré l’anonymat qui caractérise sa silhouette. Chacun a ses contorsions ou sa fixité particulières, son jeu de couleurs, sa forme étrange spécifique. Chacun transgresse les lois de l’anatomie humaine, comme voué à une gymnastique impossible ou à un simple être là, les pieds posé sur aucun sol. Chacun n’est-il pas d’ailleurs ici qu’une suggestion, qu’une forme devenue signe ? Un signe qui lorsqu’il est multiplié - plusieurs centaines dans les grandes œuvres -, ne se définit qu’en fonction des autres, ne prend son sens que par rapport à eux.
La couleur occupe dans les tableaux de Polackova une dimension essentielle et représente parfois même leur sujet principal.
La critique d’art Danièle Gillemon achève son étude Le theatrum mundi de Maja Polackova par le constat : « Nombre d’artistes modernes et contemporains ont partie liée avec l’écriture, qu’elle soit directement au cœur des œuvres dans une démarche conceptuelle, comme chez Magritte, Broodthaers, Ben, Eerdekens, Opalka… ou qu’elle fasse étroitement corps avec la peinture. Alechinsky, Dotremont ont fusionné étroitement peinture et écriture en les libérant des codes et en leur infusant la fantaisie la plus débridée. La démarche de Maja est comparable puisqu’elle dévoie des caractères codés, stéréotypés pour les rendre à la plénitude et à l’autonomie de l’image… »
( Les photos des oeuvres sont issues de POLACKOVA, collages au musée Faure, Aix-les-Bains, Art et mémoire, publication de la société d'art et d'hAistoire d'Aix-les-Bains, N° 79).
Le concert de ce vendredi soir à la galerie : "Bulles d'air" est complet.
L'exposition des œuvres de Marc HUBERT va être modifiée, certains tableaux vont changer; elle sera uniquement accessible sur RDV 00 32 496 952 413 ou huberjose21004@yahoo.fr.
Maja POLACHOVA
Exposera à la Galerie des Collines de Vaucelles à partir du 30 septembre
Elle a exposé ses collages aux Ecuries à Waterloo en 2006, au musée Faure à Aix-les-Bains, lors d’une rétrospective en 2018 , à Woluwé-Saint-Lambert à la Médiatine en 2018.
Artiste collagiste, Maja Polackova vit et travaille à Bruxelles depuis plusieurs décennies.
C’est au collage qu’elle doit l’originalité de son écriture plastique. Du papier journal, son matériau spécifique, elle détourne le langage médiatique, n’en garde que des bribes et les réinvestit dans des chorégraphies de personnages toujours entre l’abstraction et la figuration. Que ces sujets soient individualisés ou groupés en un effet de masse, tout est indéniablement d’une esthétique superbe. Qu’ils soient de petite taille ou de grande dimension, les tableaux offrent plusieurs niveaux de lecture.
Chaque personnage a ses propres traits, uniques, malgré l’anonymat qui caractérise sa silhouette. Chacun a ses contorsions ou sa fixité particulières, son jeu de couleurs, sa forme étrange spécifique. Chacun transgresse les lois de l’anatomie humaine, comme voué à une gymnastique impossible ou à un simple être là, les pieds posé sur aucun sol. Chacun n’est-il pas d’ailleurs ici qu’une suggestion, qu’une forme devenue signe ? Un signe qui lorsqu’il est multiplié - plusieurs centaines dans les grandes œuvres -, ne se définit qu’en fonction des autres, ne prend son sens que par rapport à eux.
La couleur occupe dans les tableaux de Polackova une dimension essentielle et représente parfois même leur sujet principal.
La critique d’art Danièle Gillemon achève son étude Le theatrum mundi de Maja Polackova par le constat : « Nombre d’artistes modernes et contemporains ont partie liée avec l’écriture, qu’elle soit directement au cœur des œuvres dans une démarche conceptuelle, comme chez Magritte, Broodthaers, Ben, Eerdekens, Opalka… ou qu’elle fasse étroitement corps avec la peinture. Alechinsky, Dotremont ont fusionné étroitement peinture et écriture en les libérant des codes et en leur infusant la fantaisie la plus débridée. La démarche de Maja est comparable puisqu’elle dévoie des caractères codés, stéréotypés pour les rendre à la plénitude et à l’autonomie de l’image… »
SINGULARITE SANS NOM
A partir de ce dimanche 28 janvier, une nouvelle exposition.
Dans un premier temps, pas de vernissage, pas de noms d’artistes, pas de texte à propos des œuvres montrées.
Des représentations singulières, diverses techniques, du visuel ; toutefois, un minimum d'influence préalable.
Une proposition originale : éveiller l’intentionnalité de la conscience à propos d’un objet réduit à sa plus simple expression abstraite, l’Art, puis le contact concret, direct par une présence active sur place, en passant du statut de visiteur "naïf" non informé du contenu à celui de regardeur libre, capable d'émerveillement.
L’ART N’EST-IL PAS PRESENT TOUT AUTANT DANS L’INTENTION DE DECOUVRIR, SANS A PRIORI, PREJUGES, IDEES PRECONCUES, TABOUS QUE DANS CELLE DE CRÉER UNE REPRESENTATION.
Sur place, confrontation logique de deux présences : celle vivante du regardeur, les yeux dans les yeux avec celle des artistes, par l'intermédiaire des œuvres, proposées à la découverte, à faire vivre… confrontation possible entre univers singuliers. Et des recoupements possibles dont les effets ont parfois la saveur de l’universalité.
Dans un premier temps, pas de vernissage, pas de noms d’artistes, pas de texte à propos des œuvres présentées, un maximum de liberté dans l'approche, l'ultime regard, sa propre découverte en confrontation avec ce qu'il sera dit après coup des artistes et de leur démarche, si le visiteur en manifeste le désir.
Deux articles sur les expositions récentes de Céciile Miguel et Béatrice Libert.