José HUBERT serait honoré de votre présence lors du vernissage de l’exposition consacrée aux peintures de

Michel Jamsin 

« Que ce soit par la sculpture ou la peinture, Michel Jamsin met en scène le théâtre de la vie quotidienne tout en mêlant intimement réalité et imaginaire ; il crée ainsi de constantes interrogations plastiques et humaines (…) au travers d’un Art cru fort éloigné de tout conformisme social ou esthétique. » 

                                                                     XXe siècle.  L’art en Wallonie

Michel Jamsin

Je distingue deux sortes de peintures.  L'une offre, selon le mot de Matisse, "un bon fauteuil confortable".  Ce sont des œuvres qui entrent dans n'importe quel espace privé ou public, qui tablent sur l'effet visuel, l'harmonie ou le contraste, la forme plus que le fond, la picturalité uniquement.  Elles ne sont pas offensives, elles relèvent d'une sorte de design qui s'adapte aux circonstances.  C'est l'art le plus répandu : la peinture abstraite en général, l'art de tempérament français souvent, les sujets classiques : paysages, objets, nus..., ou sujets prétextes.

D'un autre côté palpite la peinture émotionnelle (je sais que cette dénomination est un peu usurpatrice, car l'émotion existe aussi dans la catégorie précédente, mais elle n'est pas tout à fait du même ordre).  Celle-ci est offensive, elle est à usage de quelques-uns seulement, elle ne peut pas être imposée au regard du tout public.  Elle représente l'homme tragique, violent, pathétique, la turbulence, le sacré, la souffrance, la mort.  C'est l'art des expressionnistes allemands, de Bacon ou Lucian Freud, Goya, Buffet, Rouault, Grunewald...  Ses qualités picturales sont aussi essentielles, mais le sujet est plus qu'un prétexte, il est une composante à part entière du choc émotionnel.

Référence : site www.lagalerie.be