26 mars 2022
HOMMAGE A Marc HUBERT, ce 25 mars 2022.
HOMMAGE A Marc HUBERT, ce 25 mars 2022.
Un grand merci aux amis et connaissances qui sont venus découvrir un aspect peu connu de l’œuvre de Marc : les toiles, grand format, créées tout en mouvement lors de « Live painting » pendant les concerts du groupe Sokkyou en 2011 et 2012.
Le vécu de H. M. : « Quelle merveilleuse époque, que de belles réalisations !
Marc a été un propulseur de nos inspirations... la création était au centre de toutes ses pensées et rejaillissait sur nous tous, autour de lui : sur moi bien sûr, mais aussi sur Alice (de Sokkyou), sur Jacques, Savinien, etc. avec qui nous avons créé un collectif (Confessionnal week end slap).
La peinture...mais, en effet, aussi la musique, la performance, et puis, la poésie, plein de poésies !
Merci pour ces souvenirs précieux ! »
L’exposition sera visible pendant un mois sur rendez-vous 0496 952 413.
Depuis ce 25 mars, les 347 et 349 rue Brigade Piron à Montignies-sur-Sambre sont devenus les numéros de l’Espace MH 75, Espace d’expression et d’exposition Marc Hubert ouvert à toutes demandes fondées.
Photo Pierre Kahn ©
Il y a trois ans un piéton lucide, courageux et persévérant, qui voyageait entre deux rives, de jour… et aussi de nuit, est passé de l’autre côté, « de celui des ondes » auxquelles tout un chacun peut rester connecté en toute liberté.
De son corps léger et affaibli qui était devenu trop lourd à porter, à supporter, lui, tout en ondes et ondulations comme il savait le représenter, s’est envolé, espérant que le virus arrêterait un jour de ronger les humains et de les décapiter de leurs cultures singulières.
Le piéton de Marc Hubert, un être fragile, fragilisé, un cherchant, espérant, sans être dupe, à un autre monde, celui de « l’être » grandi par des liens humains en lieu et place à celui de « l’avoir » destructeur, au présent, du passé, faisant vivre anticipativement le futur, la peur au ventre.
« Le capitalisme est un virus.
Il a cette capacité à s’introduire dans un corps et à le contaminer jusqu’à ce que ce corps disparaisse. C’est ce que le capitalisme a fait avec la terre depuis l’époque moderne ».
Pierre Lemaître, prix Goncourt.
« Je crois qu'on peut changer le monde;
du moins, en tout cas, je crois qu'on doit s'obliger à le croire.
Leila Slimani, prix Goncourt.
Le capitalisme tue les cultures (œuvre de Marc HUBERT, Musée des Beaux-Arts de Charleroi). Le piéton tient en mains sa partie culture dont il a été décapité. C'est déjà le cas dans la vie quotidienne et cela s'accentue en période de crise. Churchill doit se débattre dans sa tombe, lui qui disait que le sens de la guerre 40-45 c'était de maintenir vivante notre culture par rapport à celle que voulait imposer l'envahisseur de l'époque.
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