10 septembre 2024
En ROUGE et NOIR... en NOIR et BLANC. Prochain VERNISSAGE le SAMEDI 19 OCTOBRE.
VERNISSAGE le SAMEDI 19 OCTOBRE de 17 h. 30 à 20 h. (présentation des artistes à 18 h. 15).
DIVERSITE en COULEUR, ROUGE ET NOIR et NOIR ET BLANC.
Exposition de peintures, dessins, sérigraphies, gravures, photos, céramiques
Dès l’entrée dans le hall, le visiteur est immédiatement confronté aux œuvres de Marc Hubert. Artiste plasticien, poète à ses heures, profondément attaché à Charleroi, il explore la déstructuration et la restructuration dans l’approche artistique de son environnement, interrogeant la nature même de l’Art : est-il création ou invention et réinvention originales, continuelles ?
En prenant à droite, la petite salle met en avant des œuvres d'Anne Colmant rehaussées de touches sensibles (graphisme, couleur) entre académisme, calligraphie, figuration et abstraction. Mon ami (Jacques Jauniaux pour Marc Hubert), le résident permanent, n'en croit pas ses yeux; il se sent bien!
Revenant sur nos pas pour traverser le hall et entrer dans la grande salle, à gauche, nous sommes frappés par les dégradés en rouge et noir. Dans son approche, José Hubert agit pour faire ressortir l’essentiel à ses yeux, en éliminant ce qui pourrait lui faire de l’ombre dont l’arrière-plan. C’est une manière de dévoiler la singularité du composant central sans retirer nécessairement le masque, car celui-ci révèle beaucoup sur l’essence de la chose, tout en admettant que « la figuration n’est rien d’autre que le masque de l’abstraction » (Jan van Imschoot).
À droite, les compositions en noir et blanc à l’encre acrylique de Lysiane Humbert engagent le spectateur dans un dialogue, offrant une fenêtre sur la dimension spirituelle de son travail. Dans ses deux tableaux en couleur, la matière et la peinture sont en mouvement, créant des contrastes saisissants grâce à une technique mixte maîtrisée et à l’utilisation savante de l’acrylique.
Et parsemées ici et là, les céramiques de Micheline Steffens sont disposées avec soin : toupies texturées, jarres inspirées du Japon, grandes et petites sphères écorchées. L’artiste conçoit et réalise ses œuvres en colombin, utilisant argile et porcelaine. Dans son atelier de Dinant, elle poursuit ses recherches avec une vigueur inlassable.
« VOIR C’EST OUVRIR UNE PORTE. » Edmond Jabès. Aely.
« REGARDER C’EST DECOUVRIR CE QU’IL Y A DERRIERE LA PORTE, ACCEPTER DE S’Y CONFRONTER AFIN D’ENRICHIR SON VECU. »
Qu’on se le dise afin de passer un moment artistique convivial : le samedi 19 octobre, c’est la date retenue pour le prochain vernissage de 17 h. 30 à 20 h. (présentation des artistes à 18 h. 15.) Guillaume Hoedt ne peut venir se joindre à Lysiane Humbert, Marc Hubert et à José Hubert, le galeriste, il sera remplacé, ce sera une surprise. Renseignements : 0032496952413, hubertjose2004@yahoo.fr. Ce samedi 14 septembre en matinée, belle rencontre avec Baudrienne Stalpart venue rechercher ses œuvres et Lysiane Humbert présente pour un nouvel accrochage de ses compositions en NOIR et BLANC. La section en ROUGE et NOIR a été complétée. DIVERSITE en NOIR et BLANC et en ROUGE et NOIR, à partir du samedi 21 septembre (14 à 17 h.) et toute la journée le dimanche 22 septembre pour la marche gourmande - voir l'Office du Tourisme de Doische - ( des compositions de Lysiane Humbert en NOIR et BLANC, peu montrées remplacent les tableaux en couleur). Le ROUGE et NOIR est à découvrir dans l'intimité. La galerie sera fermée le samedi 28 septembre, ouverte le dimanche 29 de 14 à 17 h. Bienvenue.
Prendre une photo n’est pas faire une photo. C’est capturer un moment sans préparation, un instant fugace dans la nature, en milieu urbain ou rural.
L’environnement peut influencer l’élément principal, même s’il apparaît au premier plan.
Dans son approche, l’artiste agit pour faire ressortir l’essentiel à ses yeux, en éliminant ce qui pourrait lui faire de l’ombre : l’arrière-plan. C’est une manière de dévoiler la singularité du composant central sans retirer nécessairement le masque, car celui-ci révèle beaucoup sur l’essence de la chose, tout en admettant que « la figuration n’est rien d’autre que le masque de l’abstraction » (Jan van Imschoot).
Pourquoi ne pas se donner la permission de repeindre ce qui n’existe plus pour le rendre présent et différent dans l’imaginaire ? Et si c’était en rouge et noir, comme dans la chanson de Jeanne Mas, qui invite à défendre vaillamment ses rêves en portant un regard différent sur ce qui nous entoure, pour révéler l’essentiel. Texte, compositions© et photos José Hubert.
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