Vernissage de l’exposition « Cécile Miguel, l’éternelle insoumise »: MERCI.
Vernissage de l’exposition « Cécile Miguel, l’éternelle insoumise ».
Tout d’abord, des mercis.
A Cécile Miguel, qui aurait 101 ans, à ses grands yeux vivants ; le regardeur les trouvera tantôt ouverts au présent d’une lucidité singulière par rapport à ce que font les gens de leur vie, tantôt semblant figés par la peur, l’anxiété, l’angoisse, par rapport à son ressenti, ses élans, mais aussi la fin inéluctable.
Merci à Philippe Piérard, son neveu.
Merci à Yves Namur, le fils que Cécile n’a pas eu, à sa confiance qui a conduit à la préparation puis à la mise en place de cette expo « Cécile Miguel, l’éternelle insoumise »
Merci à Béatrice Libert, artiste plasticienne, poète qui nous a plus qu’accompagné.
A l’image de Cécile, dont la création était le moteur, il semble que nous ayons démontré qu’à nos yeux (nos grands yeux) le travail créatif semble fondamental pour éviter de sombrer dans l’ennui et la solitude, les tueurs au quotidien.
Philippe, le neveu qui a consacré sa vie à la pneumologie, a fermé le livre de la médecine pour en ouvrir un autre fait de séjour fréquent en Corse, l’ile de beauté.
Béatrice dessine, peint, écrit des poèmes.
Yves, médecin généraliste, n’a de cesse de se positionner en poète ; actuellement il est plus souvent à Bruxelles dans son bureau de secrétaire perpétuel de l’académie de langue et de littérature françaises de Belgique que dans son cabinet de consultation dans la région de Charleroi.
La créativité entretient le sens de la vie, voire donne du sens à la vie ; elle est le point de rencontre entre les instincts primaires, les intuitions inconscientes, refoulées ou réprimées, qui émergent et ne demandent qu’à être élaborés par une pratique adéquate qui conduit à un langage singulier. La poésie, la musique, la gravure, la sculpture… le football, le cyclisme, mais aussi l’aménagement agréable et renouvelé de sa demeure, le jardinage… tout sauf la passivité, l’attente. A moins que ce ne soit pas une passivité pour la passivité, mais une passivité active, type méditation, générant un espace de rencontre entre l’esprit et la dimension corporelle, entre le psychologique, ses attentes et demandes en tant que satisfaction d’instincts et de besoins, et le corps instrument de mémorisation et d’expression.
Merci aux nombreux visiteurs belges et français qui nous font confiance depuis bientôt 10 années.